Hier soir, comme pas mal de monde, je regardais le journal télévisé sur TF1. Le reportage présenté sur les Philippines est terrible : état des lieux, mort, destruction, une femme âgée déshydratée, parce qu’il n’y a plus d’eau potable, enfants sur les bas cotés de la route…
Même Claire Chazal a eu du mal à passer sans sourciller au sujet suivant, les commandes d’avions gagnées par Airbus et Boeing au salon de Dubaï. Quant à moi, assis dans mon fauteuil, je suis resté sans voix, en me disant : et on fait quoi, maintenant ?
Bien sûr nous pouvons toujours prier. Mais pardonnez-moi de penser que c’est peu. Et le pire, face à cette situation, c’est que je ne sais pas quoi faire.
Dans une situation semblable, j’avais déjà exprimé mon souhait de partir en Somalie. Mes désirs n’ont pas changé. Et j’ai toujours mauvais conscience de rester assis dans mon fauteuil face à de telles inégalités. Si au moins notre compétence technique servait à aider les pays pauvres, j’aurais le sentiment d’avoir été utile à quelque chose.