On oppose souvent la raison et la foi. Aujourd’hui je voudrais souligner l’opposition que je vois de plus en plus forte entre la raison et l’idéologie dans les derniers évènements que nous venons de vivre dans notre société. Entre autre parce que je m’interroge sur les moyens à mettre en place pour trouver des points d’appuis pour la gestion et la construction de la société civile.
J’ai été frappé dernièrement en lisant sur Tweeter les articles ou les commentaires postés par plusieurs d’entre vous, au sujet du Mariage pour tous. Il est assez facile de trouver un grand nombre d’articles qui mettent en relief, pour le moins, la prudence qu’il conviendrait d’avoir sur un tel sujet avant de légiférer.
Des articles qui n’utilisent pas un principe d’autorité, ou qui tentent d’imposer un point de vue religieux, mais des articles qui raisonnent, qui utilisent les facultés de l’intelligence humaine à progresser dans un raisonnement, et qui utilisent des principes que nous apprenons tous à l’école, du genre : “si A implique B et B implique C, alors A implique C”. Des articles humainement “logiques” (et donc, qui méritent le respect de tous)
Des articles également qui utilisent des raisonnements juridiques; Koztoujours a montré que le nouveau projet de loi est inutile, car tout est déjà dans le code civil.
Des témoignage enfin, d’homosexuels, qui expliquent pourquoi l’adoption des enfants par un coupe d’homosexuels n’est pas opportun. (voir : “je suis homosexuel mais pas gay“). Des articles, donc, qui utilisent des raisonnements “sociologiques”, si l’on peut s’exprimer ainsi.
Que nous oppose-t-on face à cela ? Un autre raisonnement prouvant l’erreur de ces assertions ? Non, une fin de non-recevoir, simplement guidée par le fait que “le projet doit passer”. Une idéologie, dépourvue de raisonnement, et qui, comme toute idéologie, doit s’appliquer, parce que c’est comme ça.
Nous avons tous été abasourdis par le récit de la réception des représentants des Églises par la commission de l’assemblée nationale.
Nous avons tous également assistés, impuissants, au vote par le Sénat de l’autorisation de pratiquer des recherches sur les embryons.
Tout cela a déjà été souligné par beaucoup. Tout le monde sait que ces sujets sont sensibles, et qu’ils ne peuvent être décidés par une minorité.
Ce qui m’interpelle, c’est le sentiment que nos grand principes démocratiques (auxquels je suis profondément attachés) sont bafoués sans complexe. Si le respect de l’opinion d’autrui – qui me semble être un élément important pour une saine démocratie – n’est plus pris en compte, comment pouvons-nous construire une société plus juste ?
Quel est le rôle des lobbies dans notre société, quel est le rôle joué par les société occultes ?
Et surtout, comment allons-nous inverser la tendance ?