Dans mon article précédent, je vous parlais des coopérateurs de l’Opus Dei. En quelque sorte, un rapide exposé de la théorie.
Avec ces témoignages de coopérateurs et coopératrices, on entre dans le vif du sujet, dans le concret; une sorte de “travaux pratiques”. Je vous en propose 4, d’autres viendront plus tard.
Évangéliser la culture
« J’ai aimé le travail que l’on faisait avec les jeunes, y compris les enfants de familles pauvres ; on leur donne une formation que souvent ils ne peuvent pas recevoir dans leurs foyers. Cela élève leur niveau moral et les aide à dépasser les pressions négatives de l’ambiance. En tant que coopérateur j’essaie de les aider dans ces tâches autant que je peux. Dans ma profession je me propose d’écrire et de dessiner des bandes dessinées, qui contiennent des messages encourageants et qui reflètent une vision positive du monde. Je vois ce défi comme un petit moyen pour aider à évangéliser la culture. »
Chris Chow
Né à Puerto España (Trinidad). Toronto (Canada). Graphiste.
À Jérusalem
« Je suis arabe, palestinienne de Ramallah ; chrétienne luthérienne mariée à un grec orthodoxe. Nous vivons à Jérusalem. Je cherchais un endroit où mes enfants pourraient apprendre la foi chrétienne, c’est pourquoi mon fils a commencé à participer aux activités du centre de garçons tenu par l’Opus Dei à Jérusalem. Puis ma fille a commencé à fréquenter celui des jeunes filles et ensuite j’ai commencé aussi à participer aux cours de formation et à d’autres activités pour les dames. J’ai souhaité être coopératrice, car j’ai compris la nécessité de la formation dans notre communauté et parce que, en plus, je souhaitais la faire connaître aux habitants de notre ville, pour qu’elle puisse les aider comme moi, qui ai trouvé dans les récollections la force de continuer mon travail — je suis professeur des écoles et les problèmes de notre époque ne manquent pas —, la sagesse nécessaire pour arriver à trouver avec mes collègues des solutions justes et positives, et la créativité pour communiquer avec mes élèves. »
Hanada Nijim Noursi
Professeur des écoles.
Pardonner
« Je suis musulman. Un ami m’a offert Chemin. Après l’avoir lu j’ai voulu collaborer avec l’OEuvre. Je fus enthousiasmé à l’idée que je pouvais moi aussi aider les autres. Je donne un coup de main dans différentes activités du Club Nerpio, à Albacete. Je crois que cela m’a aidé à mieux connaître l’Église catholique, que j’apprécie beaucoup. Cela a enrichi ma vie et le fait que je sois musulman ne m’a pas posé de problème. Beaucoup de choses attirent mon attention, mais surtout le fait de pardonner, ce qui n’est pas du tout facile et que je voudrais apprendre à mieux vivre. »
Habib Moussa Fardoun
Né au Liban. Chiite. Licencié en informatique.
Albacete (Espagne). Il y termine une thèse doctorale à l’université.
Des légumes pour le séjour d’été
« Lorsque j’étais marchand de légumes j’aidais les séjours d’été organisés par des jeunes. Je leur fournissais des produits provenant d’un marché de grossistes. Je m’estime heureux d’être coopérateur, car le message de saint Josémaria me pousse à essayer de travailler beaucoup et bien, à aimer le pape et à prier pour lui, et à recourir à la Sainte Vierge. En outre les activités sont ouvertes à tout le monde : on ne tient pas compte de la politique ni de la religion ni de la race, ni de la situation financière des gens. Lorsque je suis tombé malade, j’ai fait l’expérience d’une ambiance de famille : tous les jours un médecin qui vivait dans un Centre de l’OEuvre venait me voir, et d’autres habitants du Centre prenaient de mes nouvelles. On m’a apporté une image de saint Josémaria avec une relique, lorsque j’étais inconscient, et depuis ce moment j’ai commencé à aller mieux. »
Manuel Cid Carnero
Montevideo (Uruguay). Marchand de légumes à la retraite.