Je ne sais ce que le mot de “prélat de l’Opus Dei” évoque chez vous, mais je ne serais pas surpris qu’il véhicule une idée ou une image un peu désuète. Des prélats, on les imagine plutôt bedonnants, un peu condescendants, escortés par d’éventuels gardes du corps, se déplaçant en grosses berlines…
J’aimerais que vous regardiez la vidéo ci-dessous. Une vidéo sans son, pour qu’elle soit facilement regardable par tous. Je crois que les images parlent d’elles-mêmes.
Mgr Echevarria vient de passer quelques jours en Slovaquie, pour y rencontrer les membres de l’Opus Dei de ce pays, les encourager dans leurs activités apostoliques (pas toujours faciles, on en sait quelque chose ici !), et tout simplement pour passer du temps avec eux.
Certes l’Opus Dei est une prélature, certes à sa tête il y a un prélat. Mais lorsqu’on a la chance de le rencontrer (ce qui fut mon cas plus d’une fois) on se rend compte que le terme de prélat ne convient pas trop. Tout au moins, on ne retrouve pas l’image du prélat que j’ai décrite plus haut.
Alors que dire ? L’Opus Dei a trop longtemps bataillé pour avoir une place juridique dans l’Eglise qui corresponde à son charisme, pour ne pas en tenir compte. Mais le plus important, ce n’est pas la positon canonique : une prélature certes, mais avant tout un esprit de famille, qui vient de la vocation commune, et qui nous pousse à vivre une unité qui se concentre en la personne du prélat.