L’Afrique et l’Opus Dei

Alors que le prélat de l’Opus Dei a commencé hier, jeudi 28 juillet, son deuxième voyage pastoral en Afrique de l’été 2011, j’en profite pour vous donner quelques informations sur le travail humanitaire réalisé par l’Opus Dei ou par des membres de l’Opus Dei en Afrique.

Si j’ai bonne mémoire, la première intervention de l’Opus Dei en Afrique remonte à 1961, avec l’ouverture de Strathmore College, la première école inter-raciale du continent africain. L’évêque de Nairobi voulait que des membres de l’Opus Dei viennent travailler dans son diocèse, à l’époque où le pays était en train de prendre son indépendance. Au début, Josémaria Escriva refusa, car il n’en avait pas les moyens humains. Mais devant l’insistance de l’évêque, et la situation de l’enseignement dans ce pays, il accepta, à une condition : que l’école soit inter-raciale et ouverte à tous.

Depuis, l’école est devenue une université, et la vice-rectrice en est une femme. Vous pouvez consulter le site Web de Strathmore University.

L’étape suivante revient à la Cote d’Ivoire. En 1981, plusieurs partent pour commencer de façon stable le travail apostolique dans ce pays. Les activités ont commencé progressivement, jusqu’à la visite d’Alvaro del Portillo, en 1989, sauf erreur de ma part.

Voyage d'Alvaro del Portillo en Afrique, 1989.

“J’ai remué les eaux, à vous de pêcher”, avait-il dit aux membres de l’OEuvre présents à cette époque. Le fait est que le travail apostolique s’est fortement développé. Deux axes importants dans les initiatives prises par des membres de l’OEuvre dans ce pays : la formation, et la santé.

Fournir aux uns et aux autres une salle d’étude, des livres, des conditions pour étudier, dans un pays où l’université est plus ou moins fermée, où l’on ne peut pas passer les examens : ce fut l’une des priorités. Et on sait, à Abidjan, que les centres de l’Opus Dei sont des endroits où l’on accueille les étudiants qui veulent travailler. D’ailleurs, le succès est tel que les salles d’étude sont pleines. 70 étudiants qui assistent à un moment de prière dirigé par un prêtre, c’est quelque chose de normal dans ce pays. (ça fait rêver…)

Ensuite, un centre médical, le centre médico social Wale. Une petite vidéo pour présenter ce centre, réalisée il y a quelques jours, à l’occasion de la visite de l’actuel prélat de l’Opus Dei en Cote d’Ivoire. La vidéo, c’est par ici.

Enfin, le Congo. La République Démocratique du Congo. Je connais bien l’un des français qui est parti dans ce pays pour commencer, en 1991 (ou 1992, je ne sais plus) un centre médical. Le centre Monkolé a commencé comme dispensaire, pour permettre à tous d’accéder aux soins ordinaires.

Depuis, Monkolé est en train de devenir un hôpital de jour. Le directeur de l’hôpital, le docteur Léon Tshilolo, avait un  bon poste en Belgique, et il a accepté de rentrer dans son pays pour commencer cette initiative.

Le centre Hospitalier Monkolé a désormais un site web, qui présente ses activités. Vous pouvez également lire une présentation du Centre Hospitalier Monkolé sur le site consacré aux initiatives sociales prises par des membres de l’Opus Dei.

Un photographe vient de réaliser un reportage photo sur le Centre Hospitalier Monkolé, qui vous montre que ce centre médical n’a rien à envier aux centres européens.

Je ne peux m’empêcher de parler d’Harambee, un projet né en action de grâce pour la canonisation de saint Josémaria, et qui promeut des projet humanitaire en Afrique Sub-saharienne; Regardez le site web d’Harambee.

Le prélat, comme je l’ai dit plus haut, vient de partir en RDC pour un voyage pastoral jusqu’au 5 août.

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