C’est vrai. Et ce n’est pas nouveau. Disons que, depuis pas mal d’années, je caresse l’envie de partir dans un pays défavorisé, pour les aider.
C’est une envie profonde devant la souffrance de ces gens, et face au décalage de plus en plus énorme entre nos société européennes (et américaines) et ces pays où l’on n’a pas d’eau, pas de nourriture, pas de vêtements…
D’un coté Ibiza, Monte Carlo, et sans aller jusque là, tout simplement la ville de montagne où j’habite, et où je ne manque de rien. Le week-end je fais du vélo, ou de la randonnée, je vais à la piscine, j’utilise mon ordinateur, je vais bientôt acheter un Iphone… Je ne manque de rien.
De l’autre, des enfants qui meurent parce que leurs mères n’ont plus de lait pour les nourrir.
Je peux tranquilliser ma conscience en faisant un don, qui me donnera droit à une réduction d’impôts. Mais j’avoue que cela ne me suffit pas.
Oui j’aimerais partir pour aller les aider. C’est peut-être prétentieux de ma part, je ne sais pas. Mais j’ai du mal à rester sans rien faire devant une telle situation, et surtout face à cette énorme différence entre ces deux sociétés.
Pour bien me rappeler les conditions dans lesquelles nous vivons et les leurs, j’ai mis cette photo en fond d’écran de mon ordinateur. Elle a été prise par le photographe Andrew Holbrooke. voir sur son site http://andrewholbrooke.com/#/somalia/Somalia_Famine_3_PRINT)
Bien sûr il y a ma vocation à l’Opus Dei. Dieu m’a appelé au célibat apostolique pour être disponible et pour accompagner les autres membres de l’Opus Dei. Ma disponibilité, d’ailleurs, va me permettre de partir une semaine à Madrid pour les JMJ. On a vu pire…
Alors je prie. On verra bien ce que l’avenir nous réserve.