Alors que la béatification de Jean Paul II approche, je profite de l’occasion pour vous parler des relations entre Jean Paul II et l’Opus Dei. Je ne voudrais pas que l’on pense que Jean Paul II a favorisé l’Opus Dei, et que si l’œuvre est arrivée à ce qu’elle est, c’est grâce à un traitement de faveur de la part du futur bienheureux. Cela ne serait pas lui rendre hommage.
J’aurais plutôt tendance à dire que Jean Paul II a eu le courage de faire ce qu’il fallait faire, et c’est en cela que je le remercie. Au passage, je rappelle que tous les papes, avant Jean Paul II et après Jean Paul II ont compris et encouragé le travail réalisé par la prélature au service de l’Eglise Universelle.
Il est vrai que plusieurs pas importants pour l’Opus Dei ont été franchis sous Jean Paul II :
- Le statut définitif de prélature personnelle
- Statut réaffirmé par Jean Paul II lui-même au cours d’une conférence, le 17 mars 2001
- La béatification de Josémaria Escriva
- La canonisation de Josémaria Escriva
- La nomination de plusieurs membres de l’Opus Dei à des charges épiscopales
etc.
Et pour compléter le panorama, je pourrais souligner que, dernièrement, Benoît XVI a fait référence par deux fois au fondateur de l’Opus Dei dans ses discours :
Dans l’exhortation apostolique post synodale Verbum domini, dont voici un extrait.
Dans un discours de Benoit XVI aux prêtres sur le sacrement de confession, je cite :
La disponibilité fidèle et généreuse des prêtres à l’écoute des confessions, selon l’exemple des grands saints de l’histoire, de saint Jean-Marie Vianney à saint Jean Bosco, de saint Josemaría Escrivá à saint Pio da Pietrelcina, de saint Giuseppe Cafasso à saint Leopold Mandi, nous fait voir à tous que le confessionnal peut être un réel « lieu » de sanctification.
Je dirais donc : rendons hommage pour l’honnêteté du serviteur de Dieu Karol Wojtyla.