Véronique Duborgel, ancienne membre de l’Opus Dei

On pourrait presque croire qu’il y a un lien entre Véronique Duborgel et moi; mais les apparences sont trompeuses : Véronique Duborgel est une ancienne membre de l’Opus Dei, tandis que moi, je suis toujours membre de l’Opus Dei.

La seule chose qui nous rattache, c’est notre volonté d’écrire notre vie, de la publier. Madame Duborgel va publier un livre, intitulé “Dans l’enfer de l’Opus Dei”. Quant à moi, je publie ce blog, sur lequel on peut lire une partie de ma vie. (je garde un peu de pudeur, et je ne publie pas tout…)

Dans les couples, parfois, la relation ne se déroule pas bien, et certains se séparent, divorcent même. Et certains divorces se font “à l’amiable”, d’autres sont plus difficiles.

J’ai connu des gens qui ont quitté l’Opus Dei ; environ la moitié de ceux qui sont partis concervent de bonnes relations avec l’OEuvre et ses membres (je viens d’envoyer un mail à un ancien numéraire, parti il y a 6 ans, et sa réponse fut très sympathique). Il y a des anciens membres qui ne gardent aucune relation avec l’Opus Dei. C’est quasiment l’autre moitié de ceux qui partent.

Enfin, il y a des gens qui vivent mal la séparation. C’est manifestement le cas de Véronique Duborgel. J’espère que la publication de son livre “Dans l’enfer de l’Opus Dei ” (le titre est assez évocateur…) lui procurera un certain plaisir. Quelle soit sure que, de notre part, nous allons prier pour elle, sans rancune, ni ressentiment.

Et de votre coté, sachez qu’il existe beaucoup de membres de l’Opus Dei qui sont content d’y être. Nous sommes 85.000 dans le monde. Peut-être Véronique Duborgel a-t-elle le sentiment de révéler une véritée cachée, peut-être veut-elle donner l’impression de s’être échappée d’une secte… Si comme elle le dit, l’Opus Dei est vraiment une secte, espérons que, parmi les 84999 autres membres, il y en aura quelques uns qui auront la même clairvoyance qu’elle…

Articles similaires

24 thoughts on “Véronique Duborgel, ancienne membre de l’Opus Dei

  1. Nicolas

    J’ai appartenu a l’Oeuvre comme surnumeraire et l’ai quittee il y a bientot 6 ans. De plein gre, tout s’est passe en docueur et sans heurts. Mes meilleurs amis sont encore de l’Opus Dei et je garde des annees, comme surnumeraire, d’excellents souvenirs.

    Ce n’est pas mon vrai prenom, mais qu’importe. Je voulais laisser mon temoignage face a toutes ces accusations injustes et mal fondees d’ex-membres, en mal de publicite….

  2. Petra

    Je connais plusieurs ex-membres de l’Oeuvre, mais (aussi bien que je sais) personne qui la détesterait. Au contraire, je connais des ex-numéraires qui ont vécu une séparation très pénible et sûrement pas sans conflit, mais qui on toujours des relations excellentes avec elle.

    D’ailleurs, j’ai remarqué que les ex-membres qui haissent vraiment l’Oeuvre (et en écrivent des bouquins comme celui-ci) sont surtout des gens qui se sont séparé également de la Foi catholique. Alors, souvent c’est la Foi/l’Église/Dieu qu’ils haissent vraiment, et non l’Opus Dei. (Je ne sais rien de Mme Duborgel, mais je me doute que c’est aussi le cas en ce qui la concerne.)

    Moi, d’ailleurs, je suis en chemin de me préparer de devenir surnuméraire et je suis très-très-très contente d’avoir rencontré l’Opus Dei. Mais il est aussi vrai qu’il faut rester réaliste et indulgent envers les faiblesses des autres – l’Oeuvre consiste des même être humains faibles que toute la société humaine… :-)

  3. Henri Mondion Post author

    Je viens de recevoir un commentaire que je publie tel quel :

    J’ai lu votre livre que j’ai trouvé remarquable ; ex-adepte d’une autre secte (lorsque j’avais 18 ans, à ce jour 54 ans) je me suis fait aider par l’UNADFI (Paris) et il faut savoir que lorsque l’on sort d’une secte, on reste fragile des années et que le risque de retomber dans un mouvement sectaire reste possible. Par ailleurs, j’ai une grande admiration pour le pape Jean-Paul II mais je reste étonnée qu’il ait accepté de béatifier Mgr Escriva de Balaguer en 1993.
    Je pense avoir été contactée par les gens de l’Opus dei “masqués”,leur prosélytisme étant très subtil…
    Cela est-il indiscret de vous demander quelle est la communauté dont vous parlez dans votre livre qui vous a aidée?

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette dame n’a pas tout compris… Car il ne s’agit pas de MON livre, mais du livre de Madame Duborgel. JE SUIS le membre de l’Opus Dei, Madame Duborgel est l’ancienne membre de l’Opus Dei.

    Bref, qu’ensuite cette dame trouve que les membres de l’Opus Dei sont “masqués”, cela ne m’étonne pas… En fait, un tel commentaire permet de remettre les choses à leur place.

  4. M.LAMBERT

    J’ai acheté ce livre pour connaître l’Opus Dei par une personne qui y a vécu et aussi, car j’ai senti que cette personne en avait certainement besoin, pour l’aider. Franchement je ne le regrette pas, car élever seule une famille de 9 enfants demande du courage et aussi des moyens. Je pense que dans ce livre il y a deux histoires, celle de Véronique et son parcours dans l’Opus Dei qui est particulier et sa vie de couple sur laquelle elle ne s’étend pas mais qui est quand même au coeur de toute l’histoire et fait que l’abcès ne se résorbe mais que nous aurions pû avoir un drame du désespoir. J’ai retrouvé un peu la problématique de “Jamais sans ma fille” et le drame de cette maman mariée à un mèdecin musulman qui voulait imposer sa culture autant que sa religion à sa fille et à sa femme.
    N’empèche que la vie comme surnuméraire de l’Opus Dei est vecue comme un embrigadement total de la personne, ce qui est très contraignant même si certains s’en accomodent et ne peut absolument pas convenir à tout le monde. Et à partir du moment où vous ne partagez pas les objectifs d’un groupe et où vous ne pouvez pas le quitter normalement, cesser le contrat, force est bien de constater que ce groupe a un comportement sectaire, même si d’autres groupes de cette organisation n’ont pas obligatoirement le même comportement, mais celà reste à prouver. Je souhaite tout simplement à Véronique de bien continuer et de réussir son rôle de femme et de mère. M.LAMBERT

  5. Henri Mondion Post author

    Bonjour,

    je publie votre commentaire, car manifestement vous écrivez sans polémiquer, et que la discussion est toujours fructueuse. Je ne suis pas d’accord, vous le comprendrez, avec votre conclusion. Car si Véronique déclare qu’elle n’a pas pu quitter l’Opus Dei comme elle le voulait, j’ai d’autres témoignages qui me disent le contraire. de plus, je sais que l’on a toujours la possibilité de quitter l’Opus Dei avec une grande facilité.
    Le fondateur l’a toujours dit : “pour partir, les portes sont grandes ouvertes”.
    Ce qui ne veut pas dire que, dès que quelqu’un a des difficultés, on ne l’accompagne pas; si l’un de vos amis souhaite divorcer, vous n’allez pas lui dire (en tout cas, ce serait mon cas) : vas-y, va-t-en, quitte-la. Car nous savons tous les ravages que créé un divorce, et avant que quelqu’un ne prenne unne telle décision, nous allons l’encourager à réfléchir.
    Il en va de même dans l’Opus Dei. Comment quelqu’un pourrait-il être retenu de force ? Par quel moyen pouvons-nous le contraindre à rester ? De plus, le contrat avec l’Opus Dei, dans le cas de Véronique, est renouvelé tous les ans. Il suffit qu’elle ne le renouvelle pas pour que, automatiquement, elle ne fasse plus partie de l’Opus Dei.
    Donc, non : l’Opus Dei ne l’a pas retenue, et l’Opus Dei ne peut pas être qualifié de sectaire à cause de cela.
    Passez une bonne journée, au plaisir de vous lire.
    Bien à vous,
    Henri

  6. QUITTERIE

    j’ai 17 ans …. et je fréquente l’opus déi depuis voila 7 ans sans y etre engagée !
    Il y a tellement d’accusations fausses à ce sujet que je ne sais par ou commencer .
    La chose la plus imortante dans l’opus déi c’est qu’il y a une totale liberté … liberté,est le mot le plus adapté pour qualifié ce Mouvement .
    Il n’y a rien de sectaire ; si vous voulez connaitre cette Oeuvre ; on vous acceuille a bras ouvert , mais si vous souhaitez le quittez vous etes libre et le mot secte est la plus grande injure qu’il puisse existé pour le califié !
    Je conte peu etre un jour m’engagé dans l’Opus déi et en suis très fière ,
    bien a vous également

  7. Henri Mondion Post author

    Merci Quitterie, pour ce témoignage. Je t’ai connue alors que tu étais petite… et je connais bien ton père, ainsi que François, Antoine, Bruno, Pierre, Jean Bosco…je pense souvent à vous tous !

  8. Cpasfacile

    Ce que je trouve dommage par contre c’est tout le battage vis-a-vis cette communauté qu’est l’Opus Dei. Es-ce une secte, ou non… On s’en fou, car la définition de secte n’est pas vraiment clair :

    Le mot secte désigne un groupe ou une organisation le plus souvent à connotation religieuse dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs ou dévoyés. Généralement les responsables de ces groupes sont accusés d’une part de brimer les libertés individuelles au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples afin de s’approprier leurs biens, de les maintenir sous contrôle, etc. et d’autre part d’être une menace pour l’ordre social.

    Dit moi que la chrétieneté des années précédentes a 1980 ( la on peut reculer au moins de 400 ans..) ce qu’il y a de différent de cette définition… et c’est de meme avec la plupart des autres religions. Le plus drole est que L’Opus Dei ne cherche pas a cacher quoi que se soit. J’ai fait une recherche sur cette communauté par le passé et je peux vous dire que i vous appeler a un bureau, vous aller avoir plusieurs réponse sans contraintre de tout genre.

    J’appelle au respect des croyances et aussi le plus important a celui de la perception… 2 personnes qui ont vécu la meme histoire vont probablement vous la raconter de facon fort différente…

  9. Jacques L

    Bonjour. Je ne suis pas membre de l’Oeuvre mais je la connais un peu. J’ai un cousin numéraire, un autre surnuméraire, mon fils prend des cours de maths au club Fennecs à Paris, et j’ai fait étant plus jeune un pèlerinage à Rome avec des étudiants de l’Opus Dei. Je n’éprouve aucune hostilité à l’égard de cette organisation, et j’ai beaucoup de respect pour ses membres dont je sais le bien qu’ils font dans leurs engagements professionnels, sociaux, voire politiques. J’ajoute que j’accorde pleine confiance à l’Eglise, qui a reconnu l’Oeuvre et canonisé son fondateur. Je voudrais cependant faire deux remarques.
    1. J’ai lu le livre de Mme Duborgel. Il est exact qu’elle n’y parvient pas toujours à discerner ce qui, dans son histoire douloureuse, relève de problèmes de couple ou de “dérives” supposées de l’Opus Dei. Par exemple, dans le premier chapitre, elle fait l’hypothèse d’une complicité entre le prêtre qui la reçoit et son futur époux en vue de cacher l’appartenance de ce dernier à l’Oeuvre. Cette hypothèse débouche sur un jugement abusif : en bonne logique, il me semble qu’il appartenait à l’homme qui allait partager sa vie de l’informer de ses engagements. Le prêtre n’avait certainement pas à se substituer à lui. Le livre tend, sur de nombreux sujets, à incriminer l’Opus Dei lorsqu’un lecture plus intime des événements pourrait tout aussi bien être faite.
    2. Cependant, j’ai retrouvé dans le livre certains traits qui m’ont poussé, étant plus jeune, à ne finalement pas m’engager dans l’Opus Dei alors qu’un prêtre de ma connaissance m’y encourageait. Le plus gênant est celui-ci : quand on entre dans un centre de l’Oeuvre, rien n’y indique où l’on se trouve – ce que certains traduisent par “culture du secret”. L’on y propose des activités ludiques, éducatives, conviviales, sans rapport apparent avec l’Eglise. Dans les plaquettes de présentation de ces activités, tout juste peut-on apercevoir une notule de bas de page indiquant “les activités spirituelles sont confiées à l’Opus Dei”. Le problème, c’est qu’après quelques semaines ou mois de pratiques culturelles diverses, on est subitement invité à une causerie spirituelle, un pèlerinage, une récollection, et l’on se pose des questions : pourquoi maintenant? pourquoi si soudainement? L’on se trouve alors confronté sans transition à un catholicisme “brut de décoffrage” qui se présente davantage comme l’imposition d’une doctrine et de pratiques de piété que comme une aide au cheminement de la personne accueillie. Je comprends que certains ne s’y reconnaissent pas, ou pire s’y engagent pour s’apercevoir des années après que ça ne leur convient pas. Il est dommage que cela contribue à la réputation contrastée de l’Opus Dei, vraiment dommage, car les intuitions de Mgr Escriva sont vraiment adaptées à notre temps (sanctification par le travail et les occupations ordinaires, rôles respectifs des laïcs et des clercs, etc.). Pour les personnes nouvellement accueillies, il me semble qu’un place plus grande devrait être laissée à l’accompagnement personnel et, comme dit S.Ignace, au “discernement des esprits”.

  10. Simon

    Salut à tous,
    Je suis ancien un ancien membre de l’Opus Dei.
    Lorsqu’on divorce on trouve un poux à son ancien partenaire. Me concernant, je trouve pas de poux à l’Opus Dei : bien au contraire.
    J’ai trouvé beaucoup de fausses affirmation sur l’Opus Dei et c’est dommage. Je pense en vrai catholique, qui aime Dieu et son église, doit faire attention à ce propage dans la presse ou sur internet. Lorsqu’on est catholique on obéit à son Eveque et au Pape. Or il se trouve que le Pape est d’accord avec l’Opus Dei. En plus son fondateur a été canonisé. Si vous êtes catholique et que vous aimez vraiment Dieu Alors faite un peu attention à ce que vous publiez.

  11. Alexis

    Bonjour,

    J’ai 19 ans et j’ai moi-même fréquenté l’Opus Dei pendant quelque temps, disons pour avoir une vue plus large et me donner pour penser de meilleurs outils que de simples lieux communs. Il faut que j’ajoute à cela que j’ai dû ma conversion à l’intercession de Saint Josémaria, à un moment de ma vie où ça n’allait plus.

    Bref, j’ai rencontré à l’Oeuvre des gens charmants, notamment un numéraire et un prêtre qui ont fait preuve envers moi d’un grand dévouement et de beaucoup de douceur.
    Pour autant, j’ai aussi trouvé là-bas certaines choses malsaines. Je ne saurais pas exactement dire quoi et je n’ai pas envie de me lancer là-dedans, c’est plutôt une sorte de sentiment global.
    Mais je peux dire que j’ai reconnu certains aspects de mon propre point de vue dans le témoignage de Madame Duborgel. Pas du tout de la même manière bien-sûr, puisque je n’ai en rien souffert ce qu’elle a souffert, et que principalement sur les qualités humaines des personnes rencontrées, mon expérience a été bien différente de la sienne. Mais j’ai trouvé qu’il y avait dans ses mots, malgré une trop grosse dose d’amertume, un doux parfum d’humilité et de sincérité qui est peut-être ce qui m’a manqué dans l’Oeuvre elle-même.

    Dans tous les cas il me semble que le témoignage de cette femme a mille fois le droit d’être pris au sérieux, et quand je dis “pris au sérieux”, j’entends qu’au moins chaque numéraire de l’Opus Dei aurait dû lire ce livre et le lire de manière personnelle, sans prendre l’auteur de haut comme une brebis égarée, et sans développer de système de défense avec arguments pré-construits et répétitifs.

    Je tenais à dire mon regret quand je vois que, ici en tout cas, ce n’est pas ce qui s’est passé. Le mépris que je vois distillé envers cette femme fait honte à la charité. Enchaîner des phrases telles que “nous prierons pour elle sans ressentiment” et “j’espère que sa publication lui procurera beaucoup de plaisir”, comme si sont témoignage n’était que la manifestation d’une supposée perversité, c’est honteux.

    Les gens qui sont contre l’Oeuvre ne le sont pas tous par ignorance ou par perversité. Il serait peut-être temps que l’Opus Dei prenne ses interlocuteurs sur un pied d’égalité et réalise qu’ils ont droit à une reconnaissance intellectuelle et pas à cette condescendance paternaliste des prétendus saints sur un reste de l’humanité qui serait dans l’errance. C’est quand on croit avoir les pieds confortablement pris dans un chemin plus élevé qu’autrui qu’un peu d’humilité nous ferait réaliser que le simple fait de croire cela est la preuve qu’au contraire, nous avons les pieds bien, bien bas.

    Mais le plus important, ce ne sont pas les maladresses, c’est d’abord le désir sincère d’agir et de parler avec amour et justice, et ensuite l’humilité de reconnaître ses fautes et ses hypocrisies pour avancer. Il m’a toujours semblé que le premier était présent chez les gens de l’Oeuvre que j’ai fréquentés. Pour le second, ça se travaille.

    Bien à vous.

    Alexis Dayon

  12. alexis

    Bonjour au webmaster de ce blog.
    Je suis étonné que mon message publié ce matin sur ce sujet “Véronique Duborgel ancienne membre de l’Opus Dei” ait disparu.
    Je vous demanderais si vous le voulez bien, de me dire brièvement quelle en est la raison sur mon adresse mail “trineor@gmail.com”.
    Bien à vous.
    Alexis Dayon

  13. alexis

    Excusez-moi, je viens de voir apparaître la mention “en attente de modération”, vous pouvez donc supprimer mon dernier message inutile ainsi que celui-ci.
    En vous souhaitant une bonne journée.

  14. piquet michel marie

    Ce qui me “gène” dans l’opus Dei comme dans beaucoup d’organisations reconnues par l’Eglise, ce n’est pas l’idée même d’organisation, de secret, etc. C’est bien plutôt le comportement effectif, dans la vie quotidienne des membres: dont c’est peu dire qu’il n’a aucun rapport avec l’Evangile. tant que, dans le monde du travail, notammpent, rien ne permettra de distinguer un chrétien d’un non chrétien en matière d’arrivisme, de magouille, de coups fourrés, de chasse aux primes, bref d’égocentrisme, nos papes pourront bien embrasser les tarmacs des aéroports et nos évêques changer de style de crosses…
    Il y a aussi la censure, la crainte. Un exemple : l’archevéché de Paris organise des conférences dans le Centre des Bernardins: les questions du public y sont soumises à un contrôle que je n’ai jamais rencontré ailleurs: avant d’arriver entre les mains du “modérateur” (rôle déjà très contestable), chaque question oblihgatoirtement écrite(!) est acceptée ou refusée par une sorte de comité anonyme tapi dans l’ombre de l’amphithéâtre…
    Ce n’est pas avec des pratiques de cette qualité que les chrétiens seront à la hauteur de leur vocation de sel de la terre.

  15. Mess

    Bonjour, merci pour ce blog qui est un très beau témoignage. Je ne fais pas partie de l’oeuvre, je n’ai pas cette chance et pourtant j’aimerai vous dire oh combien elle m’aide dans le quotidien de mon existance !!! Si vous saviez… Alors que des anciens membres, qui ont eu la chance de la quotoyer, de se laisser pétrir , forger pour la plus grande gloire d’un Dieu qui, exemple, s’est fait obediens usque ad mortem la critiquent: ca c’est faire preuve d’une ingratitude la plus indigne qu’il soit !!! Et le bons sens indique de ne pas suivre le jugement de qui ne sais pas se montrer équitable.

  16. Francesca

    Je suis navrée, navrée de lire autant dureté à l’égard de Mme Duborgel. Que ce soit le fait de certaines personnes ou de l’Oeuvre entière n’est pas le problème: elle raconte ce qu’elle a vécu et surtout, la souffrance que cela a engendré. Bien-sûr, il y a des contradictions, des “défauts” intellectuels dans son témoignage, mais il y a aussi des faits, extérieurs et intérieurs. Comment peut-on contester ce qu’une personne a éprouvé? J’ose à peine imaginer ce qu’elle peut ressentir en lisant certains de vos commentaires… Vous qui êtes si tranchants, comment vous proposez-vous d’aimer Véronique?

  17. Henri Mondion Post author

    Bonjour Francesca, merci pour ce message. Je pourrais vous retourner votre commentaire, en vous trouvant également très tranchante… Car je ne vois pas dans mon article de la dureté à l’égard de Mme Duborgel, et je ne vois pas en quoi j’ai été tranchant. Ceci étant, si exprimer une opinion différente, c’est être tranchant, dans ce cas…
    Peut-être aussi ai-je le sentiment que Mme Duborgel est allé un peu loin, et que son attitude est un peu exagérée à l’égard de l’Opus Dei. Manifestement, son livre aurait pu s’appeler “dans l’enfer de mon mari”, et non “dans l’enfer de l’Opus Dei”. Bien sûr qu’elle a souffert, mais qu’elle ne se trompe pas de cible. Celui qui l’a fait souffrir, c’est son mari, c’est pas l’Opus Dei.
    Évidemment, écrire un livre intitulé “Dans l’enfer de mon mari”, ça rapporte mois que “Dans l’enfer de l’Opus Dei”…

  18. Agnès Gouinguenet

    Bonjour Monsieur Mondion.

    Peut-être le bon titre aurait été : “Dans l’enfer de mon mari Opus Dei”. Bien à vous. Agnès Gouinguenet.

  19. Camille Plessis

    Génial l’Opus Dei pour mettre un peu d’ordre dans sa vie et lui donner un nouvel élan. On pressent un appui indéfectible lorsque l’on vient se former dans les centres. Et on est généreux avec l’accueil de la vie.
    Il y a des situations extrêmes de la vie (deuils) pour lesquelles la doctrine de l’Opus Dei est étrangère, et répond “absent”.
    Entendu d’une numéraire : “c’est normal de fuir la souffrance” à propos d’un deuil périnatal d’une maman.
    D’une autre “là on ne peut pas t’aider”… pourtant, cette personne a écrit des pages publiées sur les fausses couches, à côté d’un article sur leur retentissement psychique…
    L’apostolat d’amitié et de confidence trouve là ses limites dans un premier temps.
    Puis s’en justifie dans un deuxième.
    Puis rejette carrément la personne dans un troisième pour ne pas avouer sa propre limite.
    Puis évoque les point faibles de l’autre “tu es trop sensible”, “pas assez ceci ou cela” ou (sic) “j’aime pas ta déco”, pour se justifier.
    Puis “on priera pour elle” enfin pour se donner bonne conscience.
    Alors que le fond du problème c’est la confrontation à la mort et à son mystère là où on attendait la vie.
    C’est insoutenable en effet. Et cela ne va pas avec l’apostolat d’amitié et de confidences… C’est indécent.
    C’est difficile de soutenir des liens d’amitiés avec une personne qui traverse cela.
    Mais la personne en deuil est en vie, elle. Et lutte pour le rester .
    Elle est à soutenir et à entourer d’amitié fidèle ou nouvelle, surtout si elle est en charge de famille.
    Il serait normal qu’elle trouve soutien attentif et réconfort dans la communauté chrétienne dans laquelle elle s’est formée.

  20. Camille Plessis

    Ce texte est sans lien apparent avec le livre de madame Duvorgel.
    Pourtant l’ expérience d’être “jetée avec l’eau du bain” parce que la dépression qui va avec un deuil périnatal ne correspond pas à ce qu’on attend de quelqu’un qui fréquente l’Oeuvre et déroute, aurait pu me conduire aussi à produire un écrit en trempant ma plume dans le vitriol.
    C’est le lien que je fais avec les écrits de Madame Duvorgel.
    Il y a des sujets sur lesquels l’Oeuvre doit se donner des outils de formation.

  21. Henri Mondion Post author

    Bonjour à Camille Plessis,

    Avec qui j’aimerais discuter de vive voix, plutôt que par mail, car je sens que le problème est grave.

    Je pense que vous touchez du doigt les limites humaines de l’accompagnement spirituel, ou de la direction spirituelle. Car l’Esprit Saint parle à travers une personne, et en quelque sorte dépend de cette personne. Dans des cas compliqués, il se peut que votre amie n’ait pas été suffisamment compétente pour vous donner les conseils opportuns, ou pour vous orienter vers quelqu’un qui aurait pu vous aider.

  22. bénédicte dupont ;)

    je lis les témoignages, et j’ai envie de poser aussi ma pierre à l’édifice. Il y a plus de 20 ans j’ai “sifflé” en tant que numéraire dans un club à Paris où je vivais des amitiés extraordinaires avec des membres. Cette amitié m’a poussé à faire cet acte que j’ai regretté peut-être quelques jours après . Dés cet instant j’ai vécu cette vocation comme un enfer. Pourquoi ai-je sifflé? A 16 ans, vraiment trop jeune et extrêmement fragile psychologiquement , je me suis laissée entrainée dans cette vocation. Ma souffrance a été grande l’avenir me l’a montré avec tout la cruauté qu’engendre une maladie. Je suis donc sortie de l’Opus Dei sans heurt , gardant de bonnes relations avec les membres, et puis au fil du temps j’ai fini par ne plus avoir de relations du tout . Je n’ai aucune animosité avec l’Oeuvre , la seule chose que je regrette c’est d’avoir été poussée à répondre à une vocation que je n’avais pas, et d’avoir été obligée de tromper mes parents . Sinon aujourd’hui je suis mariée heureuse avec des enfants

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>


× 9 = cinquante quatre